Au tout début de ma pratique photographique mon intérêt s’est d’abord dirigé vers les éléments de la nature: les fleurs, les insectes, les arbres, les minéraux … Quoi de mieux comme environnement pour prendre le temps d’appréhender son appareil et ses multiples réglages, d’observer la variation des rendus.
Puis vint dans un second temps, comme dans un enchainement quasi logique, le reportage.
Nouveau terrain de jeux et d’exercices. Il s’agira là de témoigner d’un événement, d’une scène, d’un passage de vie, et d’en conserver pour le futur une trace, un souvenir en images. Nous ne pouvons hélas arrêter le temps, mais nous pouvons le retenir. C’est alors que l’utilité de son travail nait réellement, et de manière forte, car son partage devient utile et nécessaire.
Viendra ensuite une attirance toute particulière pour le portrait. Cette pratique, cette discipline devrais-je dire, marque une étape importante dans le rapport que le photographe entretient avec son travail ; pas seulement avec la photographie mais bel et bien avec son travail. Il aura d’abord fait des photographies pour lui-même, puis pour tout le monde, et maintenant pour une seule et unique personne. Et cette confrontation directe avec un personnage singulier constitue une réelle prise de risque.
Cela demande bien sûr au photographe une maitrise globale de sa discipline : un regard avisé sur la situation, une compréhension subtile du sujet , une technique fine et une exécution douce et discrète. Mais le plus important à mes yeux est la manière dont on y teste son savoir être.
Cette qualité non négligeable qui permettra la rencontre et ouvrira les portes au ressenti. Quand on connait le rapport ambiguë que tout le monde entretient avec sa propre image je peux vous affirmer qu’il s’agit de loin de l’exercice le plus périlleux qu’un photographe puisse accomplir.
À côté de tout ceci il existe un autre terrain d’expression, et pas des moindres, un univers en soit, qui fait la magie de la photographie, le studio. Comme un explorateur découvre, un photographe éclaire. La lumière fait jaillir de l’obscurité comme la découverte fait jaillir de l’inconnu. Dans cette boite noire le photographe sculpte la lumière afin d’y sculpter les corps. Une aire de jeux au modulations infinies.
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